Il y a 1 an j’écrivais un billet pour partager quelques grands enjeux IT sur le Digital et la Data, portés par la  Factory. Après une année 2021 encore très intense, il m’a semblé intéressant de faire un point de passage sur les actions réalisées ou à venir. 

La qualité de service 

J’avais souligné que la qualité de service était le cœur de nos actions et la mère de toutes les batailles, parce que nos clients attendent un service de haute disponibilité, comme ils l’ont sur toutes leurs applications du quotidien, bancaires ou non, et parce que les usages du digital ont amené une croissance très forte, à 2 chiffres, de la consommation des canaux web et mobiles et des pics d’accès à nos services jamais connus. Cela reste et demeure une préoccupation première. 

 
À l’automne, une indisponibilité de service importante dans le cadre de la mise à disposition de la version majeure de notre application mobile, nous a d’ailleurs rappelé à quel point ce sujet reste critique. Nous avons eu une interruption de service sur une plage horaire significative en journée et quand on sait que nos applications BP et CE concernent 1 français sur 5, cela donne une idée de l’importance de cette perturbation pour nos clients. L’analyse réalisée après cet évènement nous guide dans nos actions aujourd’hui, et sans rentrer dans le détail, je peux vous dire que la compréhension des usages clients est un élément clé, lié au « pouvoir de l’UX » qui favorise tel ou tel parcours. Nous avons également mis l’accent sur la nécessité de renforcer l’outillage permettant de gérer ces pics, un outillage de crise en quelque sorte. 

La data

Sur la Data, la démarche de qualité de Service est en place et ici aussi, les usages et la démocratisation de la Data étant passé par là, les enjeux sont clairement de servir tout le monde avec le même niveau de satisfaction. On peut tout de même noter que les solutions et services Data sont de plus en plus orientés « Self Data » et que cela nous oblige à ajuster les actions de l’IT autour de l’accompagnement des utilisateurs. 

La fabrication

Sur la fabrication, la Factory a tourné à plein régime toute l’année, avec des équipes expertes et capables de relever tous les défis. Je suis d’ailleurs particulièrement le volume de  lignes de codes produites par nos développeurs, qui couplées avec l’analyse de la valeur, donne une idée très intéressante de la productivité. L’idée n’est pas de faire du taylorisme IT mais bien de s’assurer du bon écoulement du plan de charge avec la meilleure expérience développeur possible. Notre objectif est d’ailleurs d’être encore plus à leur écoute de leurs propositions d’amélioration continue et d’innovation. 

L’agilité à l’échelle

Cette productivité s’appuie fortement sur la mise sur les rails de « trains agiles » basés sur la méthode d’agilité à l’échelle Safe. Les « PI Planning », rituels liés à ces trains, dans la mesure où ils sont tenus en présentiel, deviennent, dans ces temps où le télétravail devient la référence, des points d’échanges de grande qualité. Ces moments précieux permettent à l’ensemble des acteurs de la chaîne :  business, producteurs owners, acteurs IT, de se synchroniser et de se donner un plan de marche sur le trimestre qui arrive. C’est un outil très puissant et encore plus critique dans le contexte. Le niveau de maturité atteint dans ces pratiques par les équipes de la  Factory est porteur de beaucoup de valeur et de sens. 

Nos accélérateurs

Plus globalement, la  Factory s’est mise en position de proposer sur le digital des accélérateurs à travers ses différents assets. De nombreux sont en places (Design System, API, Authentification, Notification, Connaissance Clients,…) et permettent au quotidien de favoriser le time to market via une forte réutilisabilité des composants. C’est une approche « IT Durable » qui est source de satisfaction collective. De la même façon, nous avons constitué un dossier solide pour traiter dans la durée, la « dette technique » que la forte phase de construction du digital a entrainée. C’est là aussi un point essentiel pour la pérennité du système d’information digital. Au passage, nous avons diminué par deux le poids de l’application mobile sur les smartphones de nos clients et c’est une action permettant de faciliter la durabilité de leurs devices. N’est-ce pas là du vrai Green IT ? 

Côté Data, c’est la même approche qui est suivie, avec l’apport du cloud, de la Data virtualisation et la Data transformation. Ces 3 accélérateurs vont nous permettre de faciliter le dialogue entre les différents puits de données, pour avoir encore plus d’usages, plus d’utilisateurs tout en nous mettant dans une approche de meilleure maitrise de nos coûts. L’usage des services  cloud est, dans ce contexte, à la fois le point de passage incontournable et l’élément le plus périlleux dans la durée. C’est pour cela que le Groupe BPCE regarde très attentivement les initiatives autour des clouds souverains. 

Pour conclure, la  Factory va désormais s’inscrire dans la nouvelle structure que le Groupe BPCE a pour projet de créer afin de faciliter et optimiser les activités d’édition logicielle retail bancaire. Cela ouvre de nouveaux champs de coopération avec les applications des collaborateurs et les autres métiers majeurs comme l’assurance. Nous sommes en ordre de marche pour cette aventure enthousiasmante. 

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